Idrissa Dao, auteur compositeur interprète, instrumentiste goni (harpe) et batteur duns.
Musique à voyager
Originaire de l’ethnie Bwaba, il grandit entre Bamako au Mali et Bobo- Dioulasso
au Burkina Faso, les deux capitales de la musique africaine.
Issu d’une grande famille de griots de réputation, Idrissa passe son enfance à
apprendre traditionnellement toutes les complexités des musiques à percussions
dont les variations sont d’une extrême richesse. A l’adolescence, il met en pratique
son apprentissage en jouant lors des manifestations culturelles et sociales et ce
durant des années.
La musique lui permet de véhiculer les messages que son rôle de griot requière.
Sa mission étant d’annoncer les baptêmes, les mariages, les funérailles et autres
évènements importants de la vie. Il doit aussi divertir et transmettre des messages
à valeurs morales grâce aux contes chantés et accompagnés du goni.
Après maintes appartenances dans des formations comme soliste aux duns dans
des Ballets et des groupes, Idrissa propose actuellement ses propres compo-
sitions élaborées dans la tradition musicale, tout en rajoutant avec subtilité une
sonorité et des motifs musicaux modernes d’une fraîcheur indémodable.
Le son acoustique des cordes des gonis solo et basse nous transporte dans des
mélodies enveloppantes et rythmées alors que les chants nous baladent au travers
des contrées africaines, berceau des blues qui fusionnent en reggaes dès lors que
les duns, le kariyan et le chékéré entrent en jeu.
Ainsi, Idrissa nous comble avec ses compagnons d’un spectacle inoubliable, chargé de sagesses humaines ancestrales. Avec une musique vivante et sensible qui communique au public cette joie, cette simplicité, suivie avec élan de danses rebondissantes…
Témoignage « ce qui frappe chez Idrissa, c’est la manière dont il arrive à communiquer son plaisir de jouer et la simplicité du contact qu’il noue immédiatement avec le public qu’il séduit par sa gentillesse, son sourire, son envie de partager. Au cours d’un même concert, on passe aussi bien par des rythmes dont la plénitude et la richesse réveillent avec évidence le mouvement et la danse que par des mélodies vibrantes d’émotions où les voix sont délicieusement soutenues par les gonis.
Scène principales : Festival Africain Assala, Nuit de la Danse et de la Percussion - Vaucluse/ Festival de Vallon Pont d’Arc, Festival Africain de Sarras - Ardèche/ le Festival Amal’Games, le Caf’cons , le Noumatrouff - Alsace/ Crest, Die - Drome/ Les 101 Tambours, Tribut scène reggae - Bouche du Rhône/ Festival de Rue - Dijon, /festival Foly' Mandingue - Vaucluse .... ....
Plateau
Durée de la prestation : 1h 30 mn
Balance : 45 mn
Presse :
Vivant, entraînant et chaleureux… « Le Vaucluse ».
Une musique chaude et sensible…, la simplicité et la joie de vivre de ce métissage
nous invite à une représentation originale et dépaysante… « La Provence ».
Idrissa Dao à su passer maître de la percussion et en transmettre tout l’art à ses compagnons de scène noirs et blancs, mise en bouche particulièrement festive… « L’Alsace ».
Le plaisir évident, l’énergie dégagée ont mis le feu et nous ont conduit dans un voyage… « Le réveil ».
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Les expériences d’Idrissa Dao :
-De 1981 à1985 il fait parti du ballet Amoro. Le ballet est la représentation scénique de cette tradition. Ils furent créés vers 1960 au moment de l’indépendance des pays africains. Les polyrythmies et danses mandingues se sont enrichies de mise en scène, d’acrobaties, de gestuelles… Ainsi ce genre scénique devient un ambassadeur du patrimoine culturel de son pays, il a donc vocation à s’exporter.
-En 1985 et 1986 joue dans les percussions Kassama.
-De 1987 à 1988 il joue dans le groupe de percussion Kouyaté.
-De 1988 à 1991, il joue dans les ballets Koba de l’Houet. Idrissa en garde un souvenir d’expérience importante de par la richesse de cette formation.
-A partir de 1991 et durant 5 ans il joue principalement du sangban (dun soliste) avec le groupe Farafina Lili. Ce groupe atteint rapidement une renommée et vient se produire en France. Cette formation a grandement contribuée à la démocratisation de cette musique sur notre sol. En plus des concerts, les membres du groupe font des interventions dans différents lieux, notamment dans les écoles.
-En 1998-1999 il joue avec Saramaya ce qui lui permet d’avoir de nouvelles expériences de concerts en france.
-En 2000 il tourne également sur le territoire français avec Djéliya, un groupe composé principalement avec des membres de sa famille.
-En 2002 il s’installe en France et joue ses propres compositions. Par ailleurs il crée des cours et stages de percussions et accompagne dans l’enseignement des danses africaines.
D’autre part, il tourne en tant que musicien dans les films de Dany Kouyaté Sya, Rêve de Python et Soundiata Keïta.
Idrissa nous propose de voyager vers l'Afrique noire , en nous contant le rôle des griots dans la société traditonnelle.
Chaque évènement raconté est théatralisé par de petites scènes, afin d'imager ses propos.
Le tout entrecoupé de mélodies envoûtantes dans lesquelles la danse fait toujours une apparition.
spectacle interactif et joyeux qui nous balade dans ces contrées du sud du Sahel.
durée: 1h 15 en bibliothèque et soirée "Veillée Africaines"
1h en milieu scolaire à partir de 6 ans
